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Burn out des soignants, nouveau numéro vert

LE PROGRAMME D’AIDE ET DE SOLIDARITE AUX SOIGNANTS SE RENFORCE EN 2019

Nouveau fonctionnement de la plateforme téléphonique mise en service à partir du 3 avril 2019 afin d’apporter une réponse plus complète et plus adaptée aux difficultés (sociales et/ou psychologiques) que vous pourriez rencontrer dans votre parcours professionnel.

Un nouveau numéro vert : 0800 288 038

Service et appel gratuits pour une réponse plus complète et plus adaptée

LE CADRE ET LES HORAIRES

  • Du lundi au samedi de 9h à 19h : une assistante sociale expérimentée et formée à la réponse téléphonique et aux problématiques des soignants pour vous écouter et vous orienter rapidement vers les ressources adaptées.
  •  La nuit et les jours fériés ou si nécessaire dans la journée pour toute demande, l’appel sera transféré automatiquement vers un psychologue clinicien.

LES ORIENTATIONS SUR VOTRE DEMANDE

  • Vous souhaitez parler à un confrère : votre appel sera transféré vers :
    > Un médecin de la Commission Départementale d’Entraide ordinale qui vous accompagnera en proximité.
    > Un médecin d’une association régionale d’entraide (ARENE, ASRA, ASSPC, ERMB, IMHOTEP et  MOTS) peut aussi vous accompagner.

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  •  Vous souhaitez parler à un psychologue : votre appel sera transféré vers un psychologue clinicien.
  • Vous souhaitez rechercher des solutions à un problème social (financier, administratif, juridique ou autre) : votre appel sera transféré vers la Hotline sociale.
  • La Commission Nationale d’Entraide traite et coordonne les actions d’entraide, étudie en commission les demandes d’aide financière.


Rencontres Nationales de ReAGJIR

Une forte mobilisation et des objectifs prioritaires pour l’année 2018

Paris, 11 décembre 2017. Plus de 150 participants se sont réunis aux Rencontres Nationales de ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique), jeudi après-midi et vendredi au Palais des Papes à Avignon.

Succès au rendez-vous

Placées sous les signes de la convivialité et de l’interprofessionnalité, les Rencontres Nationales de ReAGJIR ont réuni plus de 150 participants à Avignon les 7 et 8 décembre. Les jeunes généralistes se réjouissent d’avoir pu accueillir d’autres professionnels de santé de soins primaires (infirmiers, pharmaciens, orthophonistes, etc.). Les différentes séquences ont été très suivies, tant les formations DPC, les tables-rondes que les ateliers pratiques et syndicaux. Les moments forts ont porté sur trois thèmes : Comment lutter contre le renoncement aux soins ? Que s’est-il passé cette année dans le domaine de la santé ? Quels sont les objectifs de la ministre de la Santé Agnès Buzyn pour les 5 années à venir ? Les participants des Rencontres Nationales repartent plus aguerris pour une amélioration constante de leur pratique au bénéfice de leurs patients.

Les trois grands axes de travail pour 2018-2019

« Pour l’année à venir, nous avons déterminé trois axes majeurs de travail : l’amélioration de la protection sociale du jeune généraliste, l’accompagnement à l’installation et la poursuite de la réflexion sur l’avenir de la profession via de nouveaux positionnements. », explique le Dr. Yannick SCHMITT, Président de ReAGJIR.

« Le chantier prioritaire concerne la protection sociale du jeune généraliste, qu’il soit remplaçant, jeune installé ou chef de clinique. Pour commencer, nous avons ciblés deux sujets apparemment techniques mais qui affectent directement notre pratique : 

– Intégrer automatiquement les remplaçants au régime des Praticiens et Auxiliaires Médicaux Conventionnés (PAMC), régime d’assurance maladie plus avantageux que celui des internes (qui se voient couverts jusqu’à un an post-internat) auquel cotisent les médecins généralistes installés. Actuellement, les remplaçants ne peuvent relever de ce régime que s’ils ont remplacé plus de 30 jours. Pour les remplaçantes qui tombent enceintes par exemple, les indemnités journalières si elles n’ont pas effectué ce quota de 30 jours révolus sont moins intéressantes (elles sont calculées sur le salaire d’interne). Par ailleurs, cette limite est complètement arbitraire. La suppression de ces 30 jours est soutenue par le gouvernement dans le cadre du plan de lutte contre les déserts médicaux et devait se concrétiser dans le PLFSS mais il n’en a finalement pas été question.

– Donner accès à la Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France (CARMF) aux remplaçants non thésés. En effet, ils doivent aujourd’hui être thésés pour pouvoir cotiser à leur caisse de prévoyance et retraite. Il existe un délai de carence de 90 jours en cas d’arrêt de travail pour tous les affiliés mais le véritable souci est celui que rencontrent les jeunes généralistes atteints de pathologies chroniques avant leur affiliation. On parle de pathologies antérieures (comme le diabète ou l’asthme par exemple) : si leur arrêt de travail est lié à celles-ci, ils ne bénéficient de l’intégralité de leur couverture qu’au bout de 6 ans (24 trimestres) ! Après n’avoir touché aucune indemnité pendant les 8 premiers trimestres (2 ans), ils commencent à en percevoir 1/3, puis 2/3 et enfin l’intégralité. Naturellement, pendant toute cette période, les cotisations sont dues à taux plein. Ce délai de carence commence à courir durant les études mais s’interrompt à la fin de l’internat si la thèse n’est pas validée et donc que l’inscription à la CARMF n’est pas possible. Dans ce cas, il existe une rupture de couverture prévoyance, le compteur du délai de carence repart à zéro et cette situation est hélas très fréquente. Cette possibilité d’affiliation volontaire a été votée par le conseil d’administration de la CARMF il y a quelques années mais rien n’a jamais été promulgué par le Ministère.

Nous souhaitons également aider à l’installation des médecins en développant un système de référent local afin que les structures locales aient un vrai rôle d’accompagnement, avec des organisations pouvant varier en fonction des territoires, et en développant de nouveaux services pour faciliter l’installation

Troisième axe enfin, nous allons élaborer de nouveaux positionnements autour de l’avenir de la profession, en particulier les questions de la recertification, de la télémédecine, et de la prévention. De nombreux chantiers à venir pour 2018 et nous allons tout faire pour que les travaux terminent dans les temps ! »

Un bureau tout nouveau pour porter la voix des jeunes généralistes, composé de douze membres issus de toute la France :

Président : Yannick SCHMITT (AGJIR – Grand Est)
Vice-Présidente : Vanessa FORTANE (PICAGJIR – Hauts de France)
Porte-Parole : Marie BROSSET (Urbreizh – Syndicat – Bretagne)
Secrétaire Générale : Lisa BOURDIN (AquiReAGJIR – Nouvelle Aquitaine)
Secrétaire Générale Adjointe : Laurence DAHLEM (AquiReAGJIR – Nouvelle Aquitaine)
Trésorier : Vincent JEDAT (ReAGJIR Poitou-Charentes – Nouvelle Aquitaine)
Représentante des Remplaçants : Marie-Hermine FASSIER-ROBERT (ReAGJIR Ile-de-France – Ile-de-France)
Représentante des Installés : Lucie GASC (MipAGJIR – Occitanie)
Représentant des Jeunes Universitaires : Stéphane MUNCK (ReAGJIR PACA – Provence Alpes Côte d’Azur)
Chargés de missions : Amélie FREMONT (REGJIN – Normandie), Soraya KINDARJI (ReAGJIR Ile-de-France – Ile-de-France), Pierre-François ANGRAND (NorAGJIR – Hauts de France)

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.com

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les chefs de clinique en médecine générale. Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire. Régulièrement les Rencontres Nationales de ReAGJIR à Avignon sont l’occasion de rassembler en un même lieu tous les acteurs de santé pour un temps de réflexion, d’entraide (ateliers pratiques), de partage et de convivialité. La 6ème édition s’est tenue les 7 et 8 décembre 2017 au Palais des Papes, à Avignon.

 

Contacts presse
Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 – pauline.saintmartin.rp@gmail.com
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 – annelise.villet.rp@gmail.com
Dr. Yannick SCHMITT | 06 81 66 46 93 – president@reagjir.com

RENCONTRES AVIGNON 2016

Chers sympathisants,

ReAGJIR organisera le 9 septembre 2016 à Avignon ses 6ème rencontres : SAVE THE DATE. Au programme sur une journée des thématiques relatives à nos pratiques, à notre exercice présent et futur au plus près des problématiques des jeunes médecins généralistes, installés et remplaçants.

 

N’hésitez pas à diffuser l’information

Maryse Contal
Présidente de ReAGJIR ÎdF

Loi santé

En décembre, ReAGJIR réuni en conseil d’administration où siège ReAGJIR Île de France a élaboré un certain nombre de propositions vis à vis de ce texte.

Le début d’année 2015 a été marqué par la mise en place de réunions de concertations auxquelles ReAGJIR a été convié. Mais ces concertations surviennent après l’écriture du texte.

Outre les grèves ponctuelles et les actions mises en place par les syndicats seniors, une manifestation à l’initiative de structures jeunes est prévue le 15 mars. Cette manifestation va être rejointe par MG France et la CSMF.

L’ISNAR-IMG a décidé d’un préavis de grève et de rejoindre la manifestation du 15 mars. La  revendication principale est le retrait de la loi pour permettre sa réécriture en profondeur.

Le conseil d’administration de ReAGJIR s’est réuni le 9 février pour décider de rejoindre l’appel à la manifestation du 15 mars prochain.

Par cette manifestation, nous demandons le report du texte de loi pour en permettre une réécriture en profondeur en concertant en amont l’ensemble des professionnels de santé.

 

Actuellement la position du CA est:

– Qu’il y a eu un manque de concertation au moment de l’écriture de ce projet de loi (les concertations débutent à peine et la loi est déjà déposée, ce qui rend très compliqué son retrait pur et simple !)

– Qu’un certain nombre d’articles doivent être réécrits en profondeur car écrits sans concertation (notamment ceux sur les pratiques avancées des professionnels de santé),

– Que des garanties doivent être données sur un certain nombre d’autres articles comme ceux concernant la mise en place du tiers payant généralisé (garanties demandées depuis septembre dernier)

 plateforme de revendication

Emilie Thouny

présidente de ReAGJIR Ile-de-France

informations

Suite à la publication du décret mettant en application une loi adoptée en décembre 2011, nous vous informons qu’à compter du 1er janvier 2015 :
– le logiciel d’aide à la prescription que vous utilisez doit faire l’objet d’une certification (se rapprocher de l’éditeur pour confirmation éventuelle)
– pour toute prescription d’une spécialité pharmaceutique, il faut « mentionner ses principes actifs désignés par leur dénomination commune internationale (DCI) » ou leur dénomination dans la pharmacopée.
bonne journée

Front généraliste, Statut des remplaçants, Prévoyance, Rémunération, Fumg, DPC… REAGJIR !

REAGJIR, ET ETRE ACTEUR DU FRONT GENERALISTE

Face aux difficultés actuelles que connaissent les soins primaires en France, il a paru nécessaire à ReAGJIR d’exprimer d’une voix commune à l’ensemble des structures défendant les médecins généralistes, la nécessité de réformer en profondeur un système qui peine à reconnaître la place du médecin généraliste et à lui garantir les conditions d’exercices nécessaires à une prise en charge efficiente de l’ensemble de la population du territoire sans en faire un acteur corvéable à merci.

La médecine générale est une vocation, pas un sacerdoce à porter ! Le médecin généraliste est un acteur majeur dans les soins apportés à la population, seule la concertation peut permettre à des réformes en profondeur d’être efficaces.

VERS UNE AMELIORATION DU STATUT DES REMPLAÇANTS : LEUR CONVENTIONNEMENT

A l’heure actuelle le remplaçant, qu’il soit thésé ou non, subit un statut précaire :

– manque de visibilité (CPS du remplaçant rarement utilisée, ne permettant pas de connaître et valoriser son activité, accès limité à certaines informations);

– non affiliation à la CARMF s’il n’est pas thésé, et donc absence de cotisation au régime de retraite et surtout de prévoyance (même si celui ci présente un délai de carence de 90 jours).

Conventionner les remplaçants serait un moyen fort de reconnaître cet exercice généralement transitoire mais spécifique de la médecine générale et indispensable à la continuité des soins.

Les remplaçants participent à l’offre de soins apportés à la population tout en permettant aux médecins installés de ne pas subir mais bien d’adapter leur activité à leur souhaits, garantissant ainsi un mieux être et une certaine liberté aux médecins qui peuvent s’absenter sans fermer leur cabinet.

VERS UNE MEILLEURE PREVOYANCE

Dès la formation initiale, le message est clair : un médecin généraliste exerçant en libéral doit souscrire à une prévoyance privée ou il s’expose à de grosses difficultés en cas de problèmes de santé.
Mais les prévoyances privées, facultatives, refusent de couvrir les médecins présentant des maladies chroniques ou des risques qu’ils jugent trop importants.

Faut-il encourager ces médecins, souhaitant pourtant un exercice libéral, à partir vers le salariat ?

Une prévoyance obligatoire performante serait un signal fort donné aux jeunes médecins pour les encourager à se tourner vers l’exercice ambulatoire libéral.

VERS UNE REMUNERATION AU PLUS PROCHE DES MISSIONS DU MEDECIN GENERALISTE

C’est maintenant un fait acquis, la population évolue et les patients changent : population vieillissante, poly- pathologies, maladies chroniques, patients au fait de leur santé avec accès à une information quasi infini….
Les missions du médecin généraliste accompagnent ce changement :

– Suivi

– Dépistage

– Prévention

– Éducation à la santé et thérapeutique

-…

La rémunération uniquement à l’acte ne prends pas suffisamment en compte l’ensemble des missions du médecin généraliste telles que définies dans la loi.

La rémunération doit être repensée à partir de ces missions, en intégrant dans cette réflexion la particularité de la rémunération par rétrocession des remplaçants.

VERS UN ESSOR DE LA FILIERE UNIVERSITAIRE DE MEDECINE GENERALE

Les médecins généralistes de demain se forment aujourd’hui. L’enseignement est une des missions de la Filière universitaire de Médecine Générale (FUMG).
Les enseignants universitaires de demain débutent aujourd’hui leur cursus universitaire par les postes de chefs de clinique universitaires de médecine générale (CCU-MG).

Que se passera-t-il demain si aujourd’hui les chefs de cliniques peinent à exister et à rester dans la filière faute de nominations et donc de moyens suffisants ?
Les CCU-MG sont en nombre insuffisant au regard du nombre d’internes à former.
De plus, leur avenir à l’issue du clinicat est incertain.

La deuxième mission de la FUMG est de développer la recherche en soins primaires. C’est par ces travaux que les médecins peuvent chaque jour améliorer leur pratique et rester au plus près des besoins des patients.

L’augmentation significative du nombre de CCU-MG et la garantie d’un véritable statut intermédiaire entre le clinicat et la suite du cursus universitaire pérenne sont incontournables pour permettre à la FUMG de gagner et entretenir les lettres de noblesse qu’elle se doit d’avoir pour assurer à la population les soins qu’elle mérite.

VERS UNE FORMATION CONTINUE SUFFISANTE

L’organisme de gestion de la formation continue des professionnels de santé connaît une crise financière qui ne permet désormais de subventionner que 2 journées de formation continue par an.
La médecine évolue vite, les professionnels en exercice doivent pouvoir actualiser leurs connaissances de façon autonome et indépendante de toutes pressions des laboratoires.

Cette formation, obligatoire, doit pouvoir être poursuivie de façon efficace. Cela peut passer par une réforme mais pas par une diminution du temps de formation.

Parce que la santé de la population est un investissement pour l’avenir, il est urgent d’entamer une concertation efficace et de parier sur la médecine générale.

ReAGJIR